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Des ateliers solarpunk pour imaginer un avenir low-tech

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Cette semaine, à l'Université de Technologie de Compiègne, des ateliers originaux vont mobiliser une quarantaine de participant⋅es (dont plusieurs membres de Framasoft) pour imaginer un monde low-tech en 2042 ! Dans cette université qui forme des ingénieurs existe une unité de valeur « lowtechisatio...

Des ateliers solarpunk pour imaginer un avenir low-tech
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  • Une chose à noter et qui m'a fait entrer à reculons dans ce mouvement, c'est que les "low-tech" sont en fait très mal nommées. Elles ne sont pas le contraire des high-tech. C'est plus ou moins un synonyme pour l'open hardware: des techs qu'on contrôle, qu'on peut adapter à nos besoins et qu'on peut affranchir au besoin des logiques capitalistes.

    Comme le dit d'ailleurs le lien donné dans son explication de la "low-techisation":

    La lowtechisation est un processus de questionnement de la création technique, sans qu'il y ait un « état » low-tech à atteindre.

    La lowtechisation adresse y compris les objets « high-tech » au sens où ils peuvent être repensés pour être plus conviviaux et plus soutenables.

    Depuis qu'on m'a dit que je faisais de la "robotique low-tech" parce que je veux ouvrir le maximum de choses ou qu'on m'a présenté un raspberry pi comme étant low-tech, j'ai compris que ce mot venait probablement de pas mal d'incompréhensions du domaine.

    • Dans low-tech, il ya effectivement plusieures manières de le définir. Amha, ça me surprendrait que jlai.lu ait la meme définition.

      Personnellement, j'exclus la miniaturisation parce que dépendant des machines pour avoir des gravures fines de cpu par exemple. C'est une dette technique pour moi car on est dépendant d'un service. Et j'inclus la sobriété energétique, la consommation minimale.

      Mais en vrai, je pense pas qu'on puisse faire grand-chose sans composants miniaturisé. On risque de se retrouver avec un qteck 9100 (un gros smartphone sortie quilque années avant l'iPhone) au lieu de l'iphone (un smartphone fin), soit une reconversion de nos pantalons slim en pantalon cargo. Ou des robots de la taille d'un écran cathodique.

      Rasp-pi est souvent défénit come étant low-tech car minimaliste, bricolable et basique. Je pense pas que le mot open hardware vient en premier quand on parle de low tech. C'est plutot le coté bricolage geek qui ressort : je peux faire ci et ça, puis ajouter un capteur et mettre un petit script...

      • Oui, mon premier réflexe était de considérer que low-tech désigne en gros ce que tu peux espérer atteindre en pagne dans la forêt: du bois, des cordes, certain textiles, un peu de métal. Du low-tech étendu aurait été pour moi le niveau technologique que, mettons, une petite ville peut atteindre de façon autonome: une bonne fonderie, de la menuiserie de précision. Mais LE truc absolument pas low-tech pour moi, le truc diamétralement opposé, c'est de la micro-électronique.

        En effet, on est très limités sans ça, on doit passer par des choses moins précises et qui demandent plus de labeur humain. Mais dés qu'on accepte un peu de micro-élec (et le raspi c'est pas "un peu" y a un GPU dedans quand même!) on a une dépendance cruciale envers de la high-tech. Qu'est ce qui fait que dans ce cas là on l'accepte mais qu'on va rejeter un injecteur électronique d'une voiture (alors que c'est souvent des process moins avancés qui sont utilisés)?

        Je pense pas que le mot open hardware vient en premier quand on parle de low tech. C’est plutot le coté bricolage geek qui ressort : je peux faire ci et ça, puis ajouter un capteur et mettre un petit script…

        Et c'est ça le coté "ouvert" du open hardware et de l'open source! C'est absolument pas un niveau de technologie. Le raspi c'est de la high tech. Chaque fois que je demande à des gens du mouvement de me décrire ce qu'est le low tech, ils me donnent des choses comme ça, qui décrivent l'open hardware. Ça ne semble pas être une question de niveau technologique, mais de réappropriation.

        Ça donne l'impression qu'il suffit de pouvoir réparer un laptop et d'y installer linux pour que ça passe de high tech à low tech.

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