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Entre François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon, le clash populaire
  • A titre perso je les trouve trop cléments vis-à-vis de LFI mais ça ne me paraît pas suffisant pour en faire des pro-LFI. Cela dit je ne suis pas d'accord avec la portée critique du lien que j'ai posté (c'était pour avoir différents sons de cloches qui ne soient pas dans l'invective comme les réactions des députés sur Twitter).

  • Entre François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon, le clash populaire
  • A la veille de la Fête de l’Huma, l’élu picard ne retient plus ses coups contre le triple candidat à la présidentielle et sa stratégie politique qu’il juge communautariste. Un litige illustrant le débat interne et durable à gauche sur la position à adopter à l’égard des classes populaires.

    Pendant un temps, François Ruffin refusait l’affrontement direct avec Jean-Luc Mélenchon. Malgré les critiques qu’il pouvait formuler sur la stratégie politique du triple candidat à la présidentielle, le député de la Somme ne manquait pas de souligner qu’à ses yeux, l’ancien élu de Marseille «avait sauvé la gauche de la disparition» après le quinquennat de François Hollande. Désormais, l’ancien journaliste ne s’encombre plus de ce genre de gentillesse. Après avoir qualifié le tribun de «boulet» dans l’entre-deux-tours des dernières législatives, le réalisateur césarisé de Merci Patron ! multiplie les attaques frontales contre le fondateur de La France insoumise. Et plus particulièrement contre sa ligne politique, qui à ses yeux, consisterait à abandonner une partie de la population française.

    Relativement discret depuis le début de l’été, François Ruffin a fait son retour dans les médias à l’occasion de la sortie de son dernier livre Itinéraire. Ma France en entier, pas à moitié. Dans celui-ci, il plaide une nouvelle fois pour une orientation politique qui réunit «la France des tours et celle des bourgs». A rebours de celle portée par LFI depuis plusieurs années déjà, qu’il accuse de se concentrer sur les quartiers populaires et les jeunes racisés. «C’est assumé, théorisé, revendiqué», insiste-t-il dans le Nouvel Obs. Le député de la Somme affirme que Mélenchon a opéré un virage au moment de la présidentielle de 2022 estimant que les zones où le Rassemblement national fait des hauts scores sont définitivement perdues. Virage que ne cesse de déplorer depuis le fondateur de Picardie Debout, qui lorgne lui aussi sur l’Elysée. «[Pour lui], les territoires qui ont voté RN n’ont jamais accepté la ­démocratie et la ­République. Il essentialise des régions entières, le Nord-Pas-de‑Calais, la Picardie, le “Midi rouge”, qui ont élu des députés communistes et socialistes pendant un siècle…» attaque Ruffin. Pour enfoncer le clou, le Picard attribue à Mélenchon des propos méprisants à l’encontre des habitants du Nord. «Quand il me racontait Hénin, c’était à la limite du dégoût : “On ne comprenait rien à ce qu’ils disaient…”, “Ils transpiraient l’alcool dès le matin…”, “Ils sentaient mauvais…”, “Presque tous obèses…”», écrit l’ancien journaliste. «Campagne au faciès»

    Surtout, Ruffin admet avoir mené, en 2022, «une campagne au faciès». «Dans les immeubles d’Amiens nord, quand je tombais sur un noir ou un arabe, je sortais la tête de Mélenchon en bien gros sur les tracts. C’était le succès presque assuré mais dès qu’on tombait sur un blanc, ça devenait un verrou», raconte le député de la Somme. A travers ses mots, le Picard sous-entend donc que LFI met en place une stratégie communautariste qui viserait à cibler les personnes racisées. Ce que contestent les élus du mouvement. «C’est un souci, je l’ai éprouvé comme une honte quand j’en venais à faire ça. Malheureusement, je me confiais à mes camarades qui me disaient faire la même chose», a expliqué Ruffin sur BFM ce mercredi 11 septembre. De quoi faire réagir les insoumis les plus lignards. «Le fantôme de Doriot ne réside pas dans le Nord mais en Picardie», a critiqué la conseillère régionale Julie Garnier, en allusion à Jacques Doriot, l’ancien cadre du PCF devenu collaborateur du régime nazi. «Ruffin n’est pas un camarade», a abondé le député Aurélien Saintoul quand son collègue des Bouches-du-Rhône Sébastien Delogu a estimé que Ruffin «est pitoyable». «Il est tombé bien bas. Il va finir comme Fabien Roussel. […] C’est une manière de succomber au racisme», a-t-il lancé sur Sud Radio ce jeudi. Un règlement de compte en bonne et due forme entre anciens compagnons. Mais pas seulement.

    L’affrontement entre François Ruffin et le noyau dur insoumis révèle le grand débat stratégique qui traverse la gauche depuis plusieurs années : comment se comporter face aux classes populaires qui, pour beaucoup, votent désormais pour le Rassemblement national ? N’est-ce pas peine perdue ? Comment parler à cette population qui ne se sent plus représentée par la classe politique ? Ces questions bousculent les différents partis qui voient les anciens bastions de gauche se faire grignoter par l’extrême droite. «On perd notre temps»

    Les insoumis, eux, ont acté que convaincre cet électorat de revoter à gauche ne valait pas le coup politiquement. «Il faut mobiliser la jeunesse et les quartiers populaires. Tout le reste, laissez tomber, on perd notre temps !» a ainsi lancé Jean-Luc Mélenchon à une manifestante le 7 septembre lors du rassemblement pour la destitution d’Emmanuel Macron. Durant les européennes et les législatives, les insoumis ont ainsi axé leurs campagnes sur la conquête des quartiers populaires en mettant notamment l’accent sur le conflit israélo-palestinien. Une thématique perçue comme hautement mobilisatrice y compris pour certains des segments de population les plus éloignés de la politique.

    «Les quartiers populaires représentent un enjeu très important pour nous, c’est là que nous faisons nos meilleurs scores», reconnaissait alors le directeur de campagne de Manon Aubry, Matthias Tavel. Les insoumis ont fait leur calcul, il est plus simple, pensent-ils, de convaincre des abstentionnistes de se tourner vers les urnes et de voter pour eux que de tenter de faire changer de bulletin un converti au Rassemblement national. Y compris s’il ne l’est que par colère ou contestation. Une stratégie gagnante, insistent-ils, puisqu’elle a permis à «La France insoumise de gagner en 2024 un million de voix supplémentaires par rapport à l’élection européenne précédente», comme aime le rappeler le coordinateur de LFI Manuel Bompard.

    A l’inverse, nombre de responsables politiques comme François Ruffin, Fabien Roussel ou le socialiste Philippe Brun martèlent que la gauche ne pourra être victorieuse que si elle repart à la conquête de cet électorat. Les fameux «fâchés pas fachos». Constatant que le Parti socialiste, les Ecologistes, le Parti communiste ou La France insoumise sont forts dans les centres-villes mais moins dans les territoires périphériques, les partis multiplient les discours appelant à tourner le dos à la célèbre note de Terra Nova de 2011 dans laquelle le think tank préconisait de dire «adieu» aux ouvriers et employés afin de se tourner vers des catégories plus urbaines et diplômées. Pour cela, les Ruffin et consorts plaident pour que les formations politiques retissent le lien avec ces électorats perdus en se concentrant sur leurs priorités. En parlant donc principalement de social. Tous préconisent donc d’aller à la rencontre des gens sur le terrain. En 2023, le PS avait tenté de joindre les actes à la parole en lançant un grand tour de France pour «renouer avec les quartiers populaires», mais l’initiative n’avait finalement pas été jusqu’à son terme à cause de brouilles autour de la constitution de la liste pour les européennes.

    Ce débat sur les classes populaires devrait en tout cas animer la Fête de l’Huma qui s’ouvre ce vendredi 13 septembre dans l’Essonne. Exactement comme la question du travail avait enflammé l’édition 2022 après les propos de Fabien Roussel sur «la France des allocs». D’autant que tous les protagonistes du règlement de compte seront sur place. Aussi bien François Ruffin qui discutera sur scène avec Charlotte Girard, autre mélenchoniste déçue qui a claqué la porte de LFI en 2019 à cause de désaccords sur l’organisation du mouvement. Que Jean-Luc Mélenchon qui pourrait répondre à son ancien camarade lors de sa prise de parole prévue samedi en fin d’après-midi.

  • www.liberation.fr Entre François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon, le clash populaire

    L’élu picard ne retient plus ses coups contre le triple candidat à la présidentielle. Un litige illustrant le débat interne et durable à gauche sur la position à adopter à l’égard des classes populaires.

    Entre François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon, le clash populaire
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    Not all men? Pas vraiment (H-Tône sur l'affaire Mazan des viols en série sur Gisèle Pelicot)
  • Justement, je la trouve très première degré cette vidéo, elle convainc les convaincus en gros. C'est d'ailleurs le but aussi du #AllMen.

    C'est un peu comme jouer le marxiste au Courchevel en saison de ski. Je pige pas l'intérêt.

  • Qu'auriez-vous aimer apprendre pour devenir adulte ?

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    Not all men? Pas vraiment (H-Tône sur l'affaire Mazan des viols en série sur Gisèle Pelicot)
  • J'ai beau être d'accord avec vous à 100%, je ne peux pas m'empêcher de trouver un truc qui cloche dans le #AllMen. Je peux développer ou pas, ça dépend si vous avez envie.

    En revanche partir de ce fait divers pour en parler me met mal à l'aise, donc ça sera en nouveau sujet sur forum libre.

  • Haïtiens accusés de « manger des chiens » : aux origines de la rumeur raciste relayée par Donald Trump

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    11/09/24 - Telegram fait volte-face et commence à coopérer avec les autorités - Next
  • C'était sur Silk Road je crois.

    Telegram ouvrait la possibilité de se connecter en se rattachant à son numéro, je pense qu'une bonne partie des créateurs de groupes d'extrême droite utilisaient leur téléphone en propre par exemple pour créer les boucles par exemple, dès lors si on est sur un scénar de récup de données, pain béni.

    Idem pour les usagers, ça permettait aussi de se retrouver entre numéro de répertoires (oui...), donc bon, ça doit être la régalade.

  • 11/09/24 - Telegram fait volte-face et commence à coopérer avec les autorités - Next
  • Ah nan je parlais des données existantes sur Telegram. Si les gens suppriment leur boucle de discussion et que le CEO donne la capacité de fouiller dans son truc : est-ce que des infos pourront être repêchées ?

    Si c'est le cas, j'imagine pas l'accès à tous les contenis illégaux, des trafiquants divers et variés aux réseaux terroristes et fascistes.

  • Plus de 2,6 millions de ménages dans l’attente d’un logement social, un chiffre en hausse en 2024
  • Le problème en décentrant le débat c'est qu'on peut aussi dire : le problème ce n'est pas la répartition du logement, c'est le capitalisme. Je suis aussi d'accord avec ça.

    Sauf que bon, ça avance pas derrière. Le débat sur les logements sociaux met l'État face à sa responsabilité d'assurer un toit à ses populations les plus fragiles. Plus de la moitié des foyers français sont propriétaires, même si je suis d'accord avec toi si l'accès au logement on connaît tous les répartitions et la concentration des logements, ça paraît plus jouable un débat sur les logements sociaux qu'une remise en cause du droit de propriété (avec lequel je serai d'accord mais qui n'est pas prêt de pénétrer le débat public).

  • laviedesidees.fr Les Jeux Olympiques et la fabrique du consensus

    Loin d'être spontanée, l'unanimité apparente qui a entouré l'organisation des Jeux de Paris 2024 au sein de la population française résulte d'un travail minutieux de déminage des oppositions de la part d'entrepreneurs de cause divers. En attendant l'heure des comptes. Difficile en cet été 2024 d'éch...

    Les Jeux Olympiques et la fabrique du consensus
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    Plus de 2,6 millions de ménages dans l’attente d’un logement social, un chiffre en hausse en 2024

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    Débat Trump-Harris: les téléspectateurs jugent que la candidate démocrate a été meilleure
  • Trump repose pour partie sur du charisme. Si cet aspect est entaché alors il se retrouve affaibli car le côté providentiel disparaît. Si c'est répété comme type d'échanges et que ça reste propre, je pense que ça peut considérablement joué en faveur des democrates.

    Trump marche bien en tant que victime. S'il est mis face à son incompétence alors il perd systématiquement ses moyens, la stratégie peut-être bonne si bien dosée.

  • [Mercredi CinéSéries] Qu'avez-vous vu cette semaine?
  • Dirty Dancing, c'était beaucoup plus intéressant que ce que j'imaginais, y'a des moments clairement ridicules mais ça vaut quand même le coup au niveau du côté dramatique avec une critique plutôt douce du patriarcat, d'une vision hors hégémonique de la masculinité et de la virilité (et aussi des classes sociales). Je comprends mieux pourquoi Swayze est devenu un idéal type de BG.

    Yesterday, un artiste galérien bascule dans un monde où personne ne connaît les Beatles et décide de devenir connu en s'appropriant leur répertoire. C'est convenu mais c'est mignon, le film parfait du dimanche après-midi à regarder avec les enfants durant la période de Noël. Sauf que c'est pas la période de Noël, que c'était pas un dimanche après-midi et que j'ai pas d'enfants. C'est un peu l'anti-Trainspotting (même réalisateur).

    One Punch Man, j'ai bien aimé même si Orelsan, qui fait la voix du héros, n'est pas un grand interprète. On est sur une critique subtile du Shonen où le héros principal est tellement puissant qu'il en devient inintéressant. Reste alors l'intérêt des personnes secondaires qui sont victimes de cette situation, c'est méta comme un Rick et Morty mais en plus raffiné (l'auteur ne prend pas de coke je pense). J'ai bien aimé l'arc où il est question de violence scolaire, de critique de la morale manichéenne (méchant / gentil) etc avec le personnage de Garo, ressort psychologique pas mal et surprenant pour ce type d'anime.

  • Grimacez vous êtes filmés !

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    « L’affichage de la réelle situation financière des collectivités territoriales pourrait constituer une véritable bombe »

    www.lemonde.fr Erreur 404

    La page que vous recherchez n’a pas été trouvée

    Le surcroît de dépenses des collectivités pourrait aggraver de 16 milliards d’euros le déficit de 2024, a affirmé Bruno Le Maire, le ministre démissionnaire de l’économie. Mais il est à craindre que ces dépenses soient en réalité bien supérieures. Alors même que les territoires constituent le premier investisseur public en France, devant l’Etat, leurs comptes, en effet, sont approximatifs et peu fiables.

    Dans la plupart des pays comparables, anglo-saxons, scandinaves mais aussi en Italie par exemple, les comptes des collectivités sont certifiés. Autrement dit, leur sincérité et leur fiabilité sont vérifiées chaque année par des organisations externes compétentes. Ce n’est pas le cas en France, et cette situation contrevient à la fois à la Constitution (article 47.2) et à la directive européenne du 8 novembre 2011 sur les exigences applicables aux cadres budgétaires des États membres.

    Bien sûr, les chambres régionales des comptes (CRC) ont des missions de contrôle, mais pas de certification, et les quelques centaines d’auditeurs français n’ont par ailleurs pas la possibilité d’analyser les états financiers de quelque 35 000 communes avec une fréquence raisonnable. Les comptes des grandes collectivités sont vérifiés en moyenne tous les quatre ans, ceux des moyennes tous les six ans et ceux des petites font l’objet d’une question au mieux tous les vingt ans.

    Aberrations Des études menées par la Cour des comptes ou les services du ministère des finances ont pu montrer la fréquence des aberrations comptables.

    Lorsque, par manque d’organisation ou par choix, une infrastructure était refaite avant sa « fin de vie », les normes comptables ne contraignaient pas, jusqu’à cette année, à enregistrer la dépense comme une perte financière, comme cela est le cas pour une entreprise privée ou une association.

    Un trottoir prévu pour durer dix ans peut être fait et refait trois fois sur cette période sans que cela ne pose de problème. Ni vu ni connu, il s’agit juste d’un « investissement » supplémentaire. Ces normes viennent heureusement d’être en partie modifiées, mais il reste encore beaucoup à faire.

    Ce n’est pas la seule dérive. Certaines collectivités n’indiquent pas dans leurs comptes tous les stocks dont elles disposent – de fioul par exemple ou de pièces détachées pour des travaux –, ce qui leur permet de se faire passer pour plus démunies qu’elles ne le sont.

    D’autres, au contraire, donnent une impression de prospérité fallacieuse. Alors qu’elles y sont tenues, elles ne mettent pas suffisamment d’argent de côté (provisions) pour faire face à des travaux d’entretien lourds très probablement nécessaires, ou à d’éventuels litiges avec des agents ou des entreprises concessionnaires, prenant ainsi des risques inconsidérés.

    Absence de contrôle de gestion en interne Le plus souvent, les comptes, non certifiés par des autorités extérieures compétentes, ne font pas même l’objet d’un contrôle de gestion en interne. Des collectivités employant plus de mille agents n’ont pas de contrôleur de gestion, ce qui signifie que les élus n’ont en réalité pas de vision précise de leurs dépenses. Dans ce contexte, beaucoup ne sont donc pas capables de mettre en regard de manière complète et fiable les sommes dépensées pour les différents services publics. Les choix opérés et les éventuelles dérives n’apparaissent pas clairement.

    Ce manque de rigueur a des conséquences très graves en matière de démocratie. Les citoyens n’ont pas les informations nécessaires pour comprendre pourquoi les services publics ne sont parfois pas à la hauteur de ce qu’ils attendent. Il est aussi difficile pour les oppositions locales de jouer correctement leur rôle de contre-pouvoir.

    Si un président de conseil départemental supprime, par exemple, les subventions aux crèches, en arguant d’une augmentation obligée des aides aux mineurs isolés ou d’une chute des recettes liées au blocage du marché immobilier, sans données financières fiables, comment savoir si d’autres politiques seraient possibles ?

    Des tentatives ont été menées pour remédier à cette situation. Une expérimentation pilotée par la Cour des comptes en lien avec des cabinets d’audit a démarré en 2016 dans une vingtaine de petites collectivités, avec un succès tel que la Cour a demandé en 2023 son déploiement afin d’améliorer la fiabilité des comptes, au moins pour les plus grandes d’entre elles. Mais le Sénat arguera pour sa part du manque de moyens des collectivités pour rejeter cette généralisation.

    Une situation plus dégradée que prévu Apparemment, les approximations financières ne sont pas un problème pour tous. Tous les élus locaux ne désirent pas forcément que leurs administrés et leurs oppositions puissent lire à livre ouvert dans les comptes.

    Des réticences pourraient aussi venir de certains services de l’Etat car, dans un contexte où les comptes nationaux sont très déséquilibrés, il y a de fortes raisons de penser que beaucoup de comptes locaux sont également dégradés, bien au-delà de ce qui est affiché. L’expérimentation menée par la Cour des comptes auprès de collectivités volontaires a en effet montré que de nombreux engagements, provisions et dettes notamment, ne sont pas traduits dans les comptes.

    Ce phénomène avait déjà été observé auprès d’autres entités publiques, comme certaines universités, dont la véritable situation s’était avérée beaucoup plus dégradée que prévu lorsque leurs comptes avaient commencé à être certifiés, il y a un peu moins d’une décennie.

    L’affichage de la réelle situation cumulée des collectivités territoriales pourrait constituer une véritable bombe dans le contexte actuel des finances publiques. Il est plus que temps d’agir et de faire certifier les comptes des collectivités par une autorité externe et indépendante, au moins ceux des plus grandes d’entre elles.

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    Le RN: un parti nommé désir : Rencontre avec le philosophe Michel Feher

    www.auposte.fr Le RN: un parti nommé désir | Au Poste, le média libre des libertés

    Antifa | Le philosophe Michel Feher publie ces jours ci un livre stimulant, positivement dérangeant, un livre qui pense contre nous-mêmes: le vote RN étant désormais un vote d'adhésion, de désirs, comment comprendre son imaginaire?

    Le RN: un parti nommé désir | Au Poste, le média libre des libertés
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    Rapport Draghi : 6 points clefs et 12 graphiques à retenir

    legrandcontinent.eu Rapport Draghi : 6 points clefs et 12 graphiques à retenir | Le Grand Continent

    Comment s’orienter dans les plus de 400 pages que comptent le rapport Draghi et ses annexes ? Nous avons synthétisé les principales recommandations du document publié aujourd’hui par la Commission européenne — et 12 graphiques clefs pour les comprendre.

    Rapport Draghi : 6 points clefs et 12 graphiques à retenir | Le Grand Continent
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    « Le monde de ‘The Leftovers’ ressemble de plus en plus au nôtre » Pacome Thiellement et Sarah Hatchuel

    usbeketrica.com « Le monde de ‘The Leftovers’ ressemble de plus en plus au nôtre »

    Entretien croisé avec Pacôme Thiellement et Sarah Hatchuel, co-auteurs d’un passionnant essai sur la série The Leftovers, qui célèbre aujourd’hui ses dix ans de diffusion.

    « Le monde de ‘The Leftovers’ ressemble de plus en plus au nôtre »
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    Assistants fictifs du Rassemblement national : les faux documents de Jordan Bardella

    www.liberation.fr Assistants fictifs du Rassemblement national : les faux documents de Jordan Bardella

    En 2015, comme d’autres dont le procès s’ouvre le 30 septembre, Bardella était payé par l’Europe mais employé par le RN. Pour camoufler cet emploi fictif, il a aidé à produire de fausses preuves de travail, révèle un livre à paraître.

    Assistants fictifs du Rassemblement national : les faux documents de Jordan Bardella
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    Malices musicologiques. À propos de : David Christoffel, Les petits malins de la grande musique, Puf

    laviedesidees.fr Malices musicologiques

    À propos de : David Christoffel, Les petits malins de la grande musique, Puf

    Malices musicologiques
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    Le typhon Yagi a fait au moins 59 morts au Vietnam et causé d'importantes destructions

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    Répression de l’opposition, projet de loi anti-LGBT : en Géorgie, le programme de Rêve géorgien sème l’inquiétude avant les élections

    La Géorgie confirme son tournant autoritaire et pourrait rapidement changer de visage après les élections législatives du 26 octobre. Le parti au pouvoir, Rêve géorgien, a commencé sa campagne et dessiné les contours de son programme, semant la stupeur et l’inquiétude parmi l’opposition géorgienne et les partenaires occidentaux de cette ex-république soviétique du Caucase.

    En cas de victoire, Rêve géorgien a annoncé qu’il interdirait le principal parti d’opposition, le Mouvement national uni, ainsi que « tous ses successeurs et affiliés ». « En réalité, toutes ces forces politiques ne sont qu’une seule et même force politique : le Mouvement national collectif », lequel « sert des objectifs criminels », a argumenté le 23 août le premier ministre, Irakli Kobakhidze, lors du lancement de la campagne. Le fondateur de Rêve géorgien et homme fort du pays, l’oligarque milliardaire Bidzina Ivanichvili, entend « débarrasser le pays de cette grave maladie une fois pour toutes ». M. Kobakhidze a précisé que cette interdiction entraînerait la suppression du mandat des députés d’opposition. « Il est inadmissible que les représentants criminels d’une force politique criminelle conservent le statut de député au Parlement géorgien », a déclaré le premier ministre.

    Depuis son arrivée au pouvoir, en 2012, le parti n’a cessé de diaboliser le Mouvement national uni, dirigé par l’ancien président réformateur et grand rival de M. Ivanichvili, Mikheïl Saakachvili. Mais l’interdiction pure et simple des partis d’opposition marquerait un durcissement sans précédent et ferait basculer le pays dans l’autoritarisme, dix mois seulement après l’obtention du statut de candidat officiel à l’Union européenne.

    L’UE, principal bailleur de fonds de la Géorgie avec les Etats-Unis, a fait part de sa préoccupation, et appelé à respecter les principes fondamentaux de la démocratie, « dont le pluralisme politique est un élément-clé ». A Washington, le porte-parole du département d’Etat, Alex Raufoglu, s’est dit lui aussi « profondément troublé », et a appelé le gouvernement géorgien à « revenir sur la voie de la démocratie et de l’intégration euro-atlantique ».

    « Valeurs traditionnelles » L’opposition géorgienne, qui défend le rapprochement avec l’Union européenne, n’est pas la seule en ligne de mire. La répression s’étendra aux personnes LGBT +, qui seront privées de leurs droits « au nom du maintien des valeurs traditionnelles ». Lors d’un discours devant ses partisans le 21 août à Mtskheta, ancienne capitale et centre religieux de la Géorgie, Bidzina Ivanichvili a déclaré que « le soi-disant partenariat civil entre personnes de même sexe, l’adoption d’un enfant par un couple LGBT, les opérations de changement de sexe, et la propagande LGBT dans les médias et les écoles » devaient être interdits par la Constitution. Il estime que « la propagation de l’idéologie pseudo-libérale devient de plus en plus dangereuse dans le monde et en Géorgie », comme le prouverait, selon lui, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.

    Le Parlement géorgien a d’ores et déjà adopté en seconde lecture, mercredi 4 septembre, le projet de loi sur la « protection des valeurs familiales et des mineurs », ainsi que des amendements à dix-huit lois, destinés à priver les minorités sexuelles de leurs droits. L’Union européenne a condamné le texte, adopté « sans consultations publiques appropriées », et qui « ne fera que tendre davantage les relations entre l’UE et la Géorgie ».

    Dans un communiqué, le porte-parole de la Commission européenne, Peter Stano, rappelle que le processus d’adhésion de la Géorgie à l’UE est de facto « suspendu » depuis l’adoption, en juin, de la loi controversée sur les agents de l’étranger, calquée sur une loi russe et visant à réduire au silence les médias et la société civile. Il appelle les autorités à « revenir sur la voie de l’intégration dans l’UE ». Le paquet législatif anti-LGBT + devrait malgré tout être adopté en dernière lecture lors de la session plénière, du 17 au 20 septembre. Les défenseurs des minorités sexuelles affirment qu’il ne s’agit que d’une « première étape » avant une répression massive.

    Rapprochement spectaculaire avec Moscou En cas de victoire aux élections, Rêve géorgien envisage également de faire du christianisme orthodoxe la religion d’Etat, mais cette proposition, qui n’a pas encore été formulée publiquement, pourrait être abandonnée face au tollé qu’elle a déjà déclenché au sein même de l’Eglise. Le haut clergé géorgien redoute une « subordination » à l’Etat, jugée « inacceptable ».

    Rêve géorgien a, enfin, formulé en des termes très vagues une promesse de restauration de l’intégrité territoriale du pays. « Le système de gouvernance et la structure territoriale du pays devront être révisés, ce qui ne peut se faire sans changements constitutionnels », a déclaré Bidzina Ivanichvili, sans détailler. Les troupes russes occupent 20 % du territoire depuis la guerre avec la Russie en 2008, qui a entériné la perte des provinces séparatistes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud.

    Les autorités géorgiennes ont opéré un rapprochement spectaculaire avec Moscou depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, malgré une population à plus de 80 % pro-européenne, selon les sondages. La loi sur les agents de l’étranger, saluée chaleureusement à Moscou, oblige les ONG et médias touchant plus de 20 % de financements venus de l’étranger à s’enregistrer comme « organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère » auprès de l’Agence nationale du registre public.

    Le délai pour s’enregistrer volontairement a expiré le 2 septembre. A cette date, 476 organisations avaient déposé une demande auprès du ministère de la justice, a annoncé Tamar Tkeshelashvili, la première vice-ministre. Depuis le 3 septembre 2024, le ministère a désormais le droit d’enregistrer de force d’autres ONG et médias, ainsi que d’imposer des amendes et de mener des activités dites de « surveillance » au sein des organisations.

    « Le Rêve géorgien a cessé d’être un rêve et s’est transformé en cauchemar, éloignant la Géorgie de son objectif de longue date [l’intégration européenne] », a déploré le 2 septembre la présidente géorgienne, dont le rôle est essentiellement honorifique. Salomé Zourabichvili a condamné le discours de Bidzina Ivaninichvili, qui a non seulement « déclaré la guerre à nos partenaires et les a qualifiés de parti [mondial] de la guerre, mais a aussi déclaré la guerre à son propre peuple ». Le scrutin du 26 octobre sera « décisif », estime la présidente. Selon elle, ces élections seront l’équivalent d’un « référendum » entre « l’Europe ou la Russie », « la démocratie ou la dictature ».

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    Le voyage est-il à déconstruire ? La question du voyage décolonial

    www.radiofrance.fr Le voyage est-il à déconstruire ? La question du voyage décolonial

    On parle de plus en plus de « voyage décolonial », de « décoloniser le voyage », un compte Instagram Décolonial Voyage existe. Est-ce un sujet nouveau dans la réflexion sur le voyage ?

    Le voyage est-il à déconstruire ? La question du voyage décolonial

    Je ne connaissais pas du tout l'anthropologue Saskia Cousin, très intéressante.

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    Histoire via IA : le #GateauGate

    Je vous propose un récit généré par IA, ça s'appelle #GateauGate, un épisode par post, basé sur le r/suisjeletroudeballe

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    « Nous sommes des vaincus » sur Péguy par Bruno Latour

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    www.liberation.fr En Colombie, une brigade indigène se lève contre la guérilla

    Dans les montagnes du Cauca dans le sud-ouest du pays, la communauté Nasas fait depuis des décennies les frais du conflit armé colombien. Pris entre plusieurs feux, elle s’oppose à la présence aussi bien des guérilleros que de l’armée.

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    Super typhon Yagi : la côte sud de la Chine touchée par le «plus puissant» cyclone depuis une décennie

    www.liberation.fr Super typhon Yagi : la côte sud de la Chine touchée par le «plus puissant» cyclone depuis une décennie

    La Chine est frappée par un cyclone tropical extrêmement puissant dans le sud du pays. Potentiellement le plus fort depuis 2014. L’île de Hainan est durement affectée alors qu’elle se trouve directement sur le chemin du typhon.

    Super typhon Yagi : la côte sud de la Chine touchée par le «plus puissant» cyclone depuis une décennie
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    L’intrigante fuite du créateur du logiciel malveillant TinyNuke en Abkhazie

    Cela devait être la dernière étape judiciaire préparant sa rédemption, après des aventures cybercriminelles mouvementées commencées à la fin de son adolescence. Cet épilogue est désormais compromis par une fuite en Abkhazie, région séparatiste de la Géorgie sous tutelle russe. Piqués au vif par l’absence d’Augustin Inzirillo, jeudi 5 septembre, les magistrats de la 13e chambre correctionnelle ont condamné cet informaticien autodidacte de 26 ans à une peine de trois ans de prison dont la moitié avec sursis, assortie d’un mandat d’arrêt.

    Ce quantum va « bien au-delà des réquisitions du parquet » – trois ans de prison avec sursis –, convient le président du tribunal, Guillaume Daïeff. Mais les juges considèrent que l’escapade du prévenu en Abkhazie, introuvable depuis des mois, est une « fuite ». « Cette proximité avec la Russie », pays notoirement laxiste avec les cybercriminels, « c’est assez intrigant », remarquait un peu plus tôt la substitut du procureur, Audrey Gerbaud. « Cela attire l’attention sur une éventuelle récidive », estime-t-elle. Dans une lettre lue en début de l’audience, Augustin Inzirillo faisait pourtant part de son vif souhait d’être présent à son procès. Mais il arguait ne pouvoir se rendre en Géorgie pour y prendre l’avion à cause d’un problème de visa. « Quand je serai libre de voyager, je serai ravi de me présenter devant vous », concluait-il.

    Augustin Inzirillo était poursuivi pour avoir développé sept ans plus tôt un programme malveillant : TinyNuke. Ce malware bancaire a été diffusé de mars à septembre 2018 par des campagnes d’hameçonnage. L’ouverture malencontreuse du lien contenu dans les e-mails reçus par les victimes déclenchait le téléchargement du logiciel, conçu pour récupérer des informations sensibles, comme les couples identifiants-mot de passe, mais aussi pour lancer de manière automatisée des virements en cas de connexion à des sites bancaires.

    Selon les dires d’Augustin Inzirillo, ce programme était exploité par un gang de pirates algériens. Le jeune homme affirme avoir été mis en contact avec eux par Hamza Bendelladj, une figure de la cybercriminalité alors en détention aux Etats-Unis. L’enquête a mis au jour une trentaine de virements bancaires frauduleux, dont onze réussis, se soldant par le transfert d’environ 100 000 euros depuis les comptes de sept victimes. Augustin Inzirillo, lui, aurait touché environ 10 000 euros par mois.

    « On ramène le jambon et les Leffe Ruby »

    « C’est un jeune homme qui s’est brûlé les ailes, plaide son avocat, Robin Binsard. Il était mû par une sorte de reconnaissance, il voulait être repéré, mais une fois en ligne, sa créature, son programme, l’a dépassé. » A l’époque, le jeune homme né en Californie est en effet en pleine dérive. Arrivé dans l’Hexagone à ses 12 ans, il lâche le lycée quelques années plus tard pour un cocktail détonnant : jeux vidéo à outrance et écriture de programmes malveillants.

    TinyNuke fait la fierté de l’informaticien autodidacte, au point qu’il en diffuse le code aux yeux de tous sur le site de partage GitHub. Mais cet amour-propre est également à l’origine de sa chute. Comme rappelé à l’audience, vexé par les messages d’alerte sur le réseau social Twitter d’un spécialiste en sécurité informatique de la Société générale, Augustin Inzirillo entame une riche correspondance avec ce chercheur qui le traque, des investigations à l’origine de la procédure judiciaire.

    Ces e-mails et ces messages publics ou privés, publiés sur Twitter, ont été lus avec gourmandise à l’audience et révèlent un étonnant mélange de confessions et de blagues. Il y a aussi des insultes, mais Augustin Inzirillo conteste là en être l’auteur. Le jeune homme explique par exemple ne pas vouloir être « un codemonkey », un développeur effectuant seulement des tâches de routine. « Wesh les collègues on se fait un casse-croûte ? On ramène le jambon et les Leffe Ruby », blague-t-il dans un courriel. Un dernier tweet, envoyé le 28 août, prend la forme d’une dernière bravade : on y découvre la photo du passeport d’Augustin Inzirillo, présenté comme le développeur de TinyNuke.

    A l’époque, le jeune homme a déjà la suite en tête. Après la Serbie, il a rejoint l’Ukraine. A court d’argent, il peaufine un nouveau programme malveillant, Vareniky, qui va permettre de lancer une vague d’extorsions. Elles vaudront au jeune homme, qui s’est rendu entretemps, une condamnation en novembre 2023 à trois ans de prison, dont deux avec sursis. Un procès encore frais dans la mémoire des juges parisiens. A l’époque, Augustin Inzirillo avait assuré aux juges vouloir reprendre des études pour travailler au plus vite et ainsi rejoindre son épouse vivant à Paris. On connaît la suite.

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