Je ne sais pas comment ils vont trouver un juste milieu entre le droit d'innover (et faire une UX qui plaît) et le risque de tomber dans l'addiction.
Au fond, ce concept d' "addiction", il est super intéressant sur les réseaux sociaux. Quand on parle d'addiction à l'alcool, la drogue… on pense à des stimuli chimiques qui vont pousser notre cerveau à en vouloir plus, au détriment du reste. L'objet même, par ses caractéristiques physiques, modifie notre comportement.
Ici, on est sur un changement de comportement de notre cerveau (qui joue sur le FOMO, l'excitation permanente…) qui est induit par un choix humain (les personnes en charge de réseaux sociaux qui décident de rendre leur plateforme addictive en y introduisant des éléments qui poussent à en voir plus).
Mis à plat comme ça, avec le terme d' « addiction » dans l'équation, on comprend mieux que certains considèrent que ces plateforme-là se servent de leurs visiteurs et... avec leur consentement. Un peu comme un fumeur qui souhaitera continuer à fumer même s'il n'est plus exposé à de la pub, ou, dans un registre plus imaginé, la population dans Matrix (le film, pas le service de messagerie :) ), qui a sa dose d'endorphine et qui n'a besoin de rien d'autre.