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ACR – Guy Debord : ni retour ni réconciliation (Rediffusion)

www.radiofrance.fr ACR – Guy Debord : ni retour ni réconciliation (Rediffusion)

ACR – Guy Debord : ni retour ni réconciliation (Rediffusion)

ACR – Guy Debord : ni retour ni réconciliation (Rediffusion)
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7 comments
  • Belle recommandation, merci :)
    « ACR » m'a intrigué : c'est semble-t-il l'Atelier de la Création Radiophonique.
    Et c'est une rediffusion d'une émission de 2002, ce qui ne me rajeunit pas…

    Sinon l'ouvrage célèbre de Debord - que je n'ai pas lu mais tout peut encore arriver - est La Société du Spectacle, paru en 1967.

    Le tout début de ce que Wikipédia en dit :

    La Société du spectacle est essentiellement une critique radicale de la marchandise et de sa domination sur la vie, que l'auteur voit dans la forme particulière de l'« aliénation » de la société de consommation. Le concept de spectacle se réfère à un mode de reproduction de la société fondé sur la reproduction des marchandises, toujours plus nombreuses et toujours plus semblables dans leur variété. Debord prône une mise en acte de la conscience que l'on a de sa propre vie, envers une illusoire pseudo-vie que nous impose la société capitaliste, particulièrement depuis l'après-guerre.

    Edit : le lien direct pour télécharger le fichier audio.

    • J'ai lu les trois quarts du bouquin. Ca m'a semblé au final très très pontifiant. Il exprime des idées pertinentes mais en les formulant de façon un peu cryptique. Ca m'a fait penser à la série des aphorismes du Tractatus de Wittgenstein, sauf qu'à partir d'un certain point, il déroule une argumentation marxiste bien moins originale.

      Dans l'introduction il explique que c'est la 3 ou 4ème édition de son livre et qu'il n'en a rien changé depuis la première édition : "je suis quelqu'un qui ne se corrige pas." Le mec avait un melon énorme et je pense que la forme assez prétentieuse fait que le bouquin est surcôté ou qu'à minima, c'est très utile pour se la péter dans les milieux pseudo intellos mais pas très utiles pour exprimer une critique de la fameuse société du spectacle au plus grand nombre.

      Je recommande la version musicale : https://louisemitchels.bandcamp.com/track/toboggan-sirop-dorgeat

      • Intéressant, merci pour ton retour

      • Merci pour ton commentaire. J'ai lu un court extrait du livre il y a très longtemps et j'avais eu la même impression: des phrases alambiquées qui me rappellent beaucoup certaines personnes aimant s'écouter parler.

        Heu… N'était-ce pas une phrase alambiquée ça ? :D

        Plus sérieusement : j'ai fait un cursus technique / scientifique et je ne lis quasiment rien qui soit classé dans la catégorie des « classique de la littérature ». De ce fait, je suis très peu habituée - et limite allergique - à de la prose très verbeuse.

        Ça m'avait fait la même chose avec Surveiller et punir de Michel Foucault. Sur le fond j'ai trouvé que c'était un ouvrage bien construit et intéressant. Sur la forme par contre aïe. Je devais souvent m'arrêter, revenir à la phrase précédente, la relire à haute voix pour essayer de la découper et comprendre son articulation. J'aurais préféré et mieux assimilé une vingtaine de pages avec des listes à points…

        Je suppose que ça dépend des domaines, on ne peut pas toujours tout ramener à des listes, des diagrammes et des tableaux. Des personnes avec un cursus littéraires risqueraient fort de trouver mes lectures sèches et sans intérêt, ce que je pourrais comprendre.

        Wittgenstein est un total inconnu pour moi, merci pour la découverte. Son Tractatus a tout l'air d'un ouvrage majeur mais au vu de sa page Wikipédia je pense que je vais passer mon tour !

  • Avec les voix d'Anouck Grinberg , Bernard Gabey et Judith Magre .

    Guy Debord a voulu être l’ennemi de la société du spectacle. Il n’a pas aimé cette société, ni ses images. Au spectacle, il a opposé sa voix , dans tous les sens du terme : son discours lucide sur l’avenir que nous réserve le règne de la marchandise, mais aussi, si on se rapporte aux films qu’il a tournés, sa propre voix, d’une irréfutable présence opposable aux images qu’elle voue à la poussière. Il a donné de la voix, et de vive voix, écrivant somme toute fort peu, par goût de l’éphémère, de ce qui passe, de ce qui ne laisse pas de traces. Debord, sa voix, les voix qu’il a aimées, les voyages et les aventures qu’elles lui ont fait vivre : cela vaut bien un atelier radiophonique.

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