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Le « commentariat », plaie des médias ou vraie conversation ?

usbeketrica.com Le « commentariat », plaie des médias ou vraie conversation ?

Les commentaires sont partout. Chacun commente, qu’il soit journaliste, expert ou simple lecteur. Sur tous les écrans, les informations baignent dans une mélasse d’avis et d’opinions qui les rend indigestes ou incompréhensibles. Et si les journalistes avaient le pouvoir, en donnant l’exemple, d...

Le « commentariat », plaie des médias ou vraie conversation ?
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  • La prolifération des trolls et des commentaires sans valeurs sur les réseaux sociaux a entrainé, depuis la sortie de la pandémie de Covid19, une baisse significative des interactions entre les internautes (dégoûtés ou démotivés) et les médias. Certains médias ont d’ailleurs supprimé ou réduit leur espace de commentaires. Cela peut se comprendre si l’on installe à la place un dispositif de valorisation des réactions des internautes (inscription, modération efficace…) qui conduise à engager une véritable conversation autour des informations partagées par le média. Ce retour aux sources de l’utopie d’Internet – l’un des premiers sites grand public américain en 1995 s’appelait Salon.com – suppose l’organisation d’un espace d’échange civilisé pour que la conversation soit riche et utile… mais exige aussi des journalistes de montrer l’exemple.

    Organiser de nouveau un véritable flux de commentaires sous chaque article exige des moyens importants de modération, y compris par les journalistes-auteurs eux-mêmes. Les médias font appel à des agences spécialisées (comme LaPlume, Tribu ou d’autres) et commencent à se tourner vers les possibilités de l’Intelligence Artificielle pour endiguer le flot des com’.

    Du côté des journalistes on peut penser que si les médias concentraient leurs efforts sur la diffusion d’enquêtes et de reportages fouillées -et utiles- en séparant nettement ces contenus-là de l’expertise (réelle) qui permet de leur donner du sens, on calmerait un peu l’envie des internautes de jouer la surenchère. Des médias plus clairs et plus utiles seraient moins sujets aux débordements d’avis en favorisant une conversation enrichissante pour tous. Pourquoi pas ? Et si les journalistes montraient l’exemple en devenant des passeurs d’informations pertinentes, d’expertise réelle et de solutions inspirantes ?

  • Si je prends l'exemple de mes coms sur le cheval et le compost, je trouve que c'est pas vraiment simple car on avait tous deux des exemples pertinents.

    Après, même si parfois c'est chaud, c'est un exercice que j'apprécie et qui délie mes pensées et m'ouvre d'autres champs. Parfois ça sert à rien pcq on a déjà un avis sur la question. Mais ça me reste une piste que je peux explorer.

    Quant aux experts, je suis méfiant...peut-être qu'on leur accorde trop de crédit. Entre Raoult qui devient malboule ou une pédiatre de la petite sirène qui propose d'interdire les traitements hormonaux pour les jeunes transgenre...Je crois qu'il faut surtout revoir tout le processus de diffusion de l'info et d'analyse. Peut-être eviter de les diffuser à chaud sans avoir plus d'éléments et d'informations concrètes.

  • On pourrait établir une carte numérique, ça mettra fin à l'anonymat. Mais si garantir l'information est à ce prix je veux bien.

    On peut aussi concevoir un petit programme qui fait une synthèse un peu comme celui qui vérifie les CGU, une sorte de Yatta numérique :

    • structure appartenant à ....
    • actionnaires
    • mot clé utilisés par l'éditeur
    • protocole de l'étude
    • relecteur de l'étude et leur interet
    • titre putaclick ?
    • textes et images réalisé par IA ?
    • Présence sur d'autres sites et leur orientation ? Actionnaires commun ?
    • contenu informationel ou à charge émotionnel ?
    • traqueurs et pubs ? Pistage ?

    Et, on fait pareil pour les commentateurs. Par exemple, moi Snoopy ou DniMam :

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