La cellule investigation de Radio France a enquêté sur la stratégie d’influence du lobby de l’alcool qui tente de peser dans l’élaboration du budget de la sécurité sociale et dans les campagnes de prévention, grâce à ses nombreux relais dans la classe politique.
Les filières du vin et de la bière auront en tous cas eu gain de cause : pas de taxe sur les bières fortes et les bières sucrées, pas de "cotisation sécurité sociale". "Cela aurait rapporté de l'argent à l'Assurance-Maladie qui en a bien besoin", déplore Hendrick Davi, qui rappelle que la consommation d’alcool provoque "49 000 décès par an",
Tout est dit ici, on a un problème de budget de la sécu, on a un produit pas bon pour la santé, et bien taxer encouragera des comportements vertueux et remplira un peu les caisses de la sécu.