J’avais faire ma vieille conne mais la drogue, c’est mal et se réjouir d’être en mesure de devenir dépendant légalement et en faire subir le coût à la société, boarf. De meme que je suis contre le fait que mes impôts payent les soins médicaux de l’alcoolique qui n’arrête pas de boire et fout sa santé et son foie en l’air. J’ai suffisamment de potes qui sont à présent incapables de dormir sans une dose massive de cannabis ou on commencé à prendre des gummies pour gérer une anxiété et sont passés à des trucs plus forts quand ça n’a plus fait effet.
D’un point de vue économique, c’est mieux pour l’état car ca permet d’encaisser des taxes et redéployer la police et les autres services d’état sur des sujets plus importants. Mais d’un autre côté, si ce n’est pas comme avec l’alcool et la cigarette ou les médicaments addictifs, accompagné de campagnes rappelant que ce sont des produits dangereux pour la santé et proposant aux consommateurs des solutions pour sortir de l’addiction, ça va juste mal finir. Au début la vente du cannabis aux Pays-Bas, c’était n’importe quoi avec tous les camés légers d’Europe qui y allaient. La dernière fois que j’y étais en 2018, ça c’était amélioré car les coffee shops avaient interdiction de vendre aux non-nationaux. Et en Suisse, les tests faits pour l’instant ne me vendent pas du rêve.
Est ce que les gens qui consomment avec modération doivent trinquer pour ceux qui font des excès?
J'ai la faiblesse de penser que quand une société malade engendre des millions de drogués et d'alcooliques, on ne résout pas beaucoup de problème en les plongeant dans l'illégalité.
De mes 6 ans en France, ma conclusion à étudier votre système politique et que vos législateurs ne font que réagir aux excès et autres faits divers qui font la une des journaux.
Sinon, on peut simplement se réjouir qu'ils arrêtent de criminaliser des gens qui ne font rien de foncièrement criminel. Légal ou pas, les gens fument. Et tu "payes" de toutes façons leur dépendance. Les spécialistes de la prévention disent que l'illégalité du cannabis rend sa prévention extrêmement difficile justement. Vu que l'État considère que c'est mal dans l'absolu, il leur est impossible de différencier les usages et de prévenir les usages problématiques comme on le fait avec l'alcool par exemple. De la même manière, les gens qui ont un problème avec ont moins tendance à en parler avec leur médecin par peur légale, comparativement à l'alcool.
La légalisation n'est pas forcément la solution. On peut aussi dépénaliser la consommation sans légaliser officiellement et plutôt laisser dans une zone grise.
En légalisant on rentre dans le système capitaliste et finalement niveau addiction, sans politiques publiques et volonté réel cela aura un moindre impact. Dépénaliser au contraire, pas les mauvais cotes de la libéralisation de marché sur les individus et par contre ça ouvre la voie pour les traitements etc et la reconnaissance des troubles.
Il y a un intérêt très prosaïque que tu occultes complètement : pour l'immense de ses consommateurs, le cannabis est une source de plaisir et de joie. Ce n'est pas de ton goût, certes, mais les goûts ne sont pas une bonne source d'inspiration pour la loi àmha.
C'est sur qu'il y'a un intérêt aussi a ce niveau et également "social" même en légalisant au final.
Légalisation du commerce, des jeunes qui n'ont rien a faire malgré des réalité dans la criminalités, qui en sortent. Si tenté qu'ils puissent ouvrir leur magasin et que cela devienne pas comme le cbd, un truc de "bobo" etc.
Mais les réels intérêts sont sur la perception des consommateurs vis a vis du reste. Perception qui n'est pas la même pour les alcooliques etc.
Et rappel il en faut très peu pour que l'on considéré une conso d'alcool problématique, sur le plan médical. Et pourtant.
Car comme toute drogue, il y'a pas de generalites à faire. Chacun ses parcours. Et conso.
Il y a aussi la traçabilité du produit, la légalité peut permettre une production locale et contrôlée (si c'est pas géré comme aux Pays-Bas), une meilleure connaissance du produit consommé (pour faire le parallèle avec l'alcool, on pourra choisir entre une bière ou une vodka, choisir quel goût, quel effet, quelle puissance) et un cadre pour consommer en sécurité.
La société paie dans tous les cas, en Europe on ne refuse pas de soigner les addict sous prétexte qu'ils consomment des substances illégales et c'est tant mieux !
Mais en les poussant dans l'illégalité on augmente les risques sans nécessairement diminuer la consommation.
J'admets ne pas savoir si la publicité est autorisée, mais je ne pense pas, les allemands on déjà interdit la pub pour le tabac.\
Un mec est rentré dans mon train, puant le cannabis. L'odeur est vraiment infâme, les passagers se sont déplacés. Franchement pas fan de la normalisation de cette drogue dans la société.
Et les phénomènes d'addiction sont bien réels. Mes copains d'études qui passaient leur temps à fumer se sont quasiment tous plantés dans leur vie par la suite.
si ce n’est pas comme avec l’alcool et la cigarette ou les médicaments addictifs, accompagné de campagnes rappelant que ce sont des produits dangereux pour la santé et proposant aux consommateurs des solutions pour sortir de l’addiction, ça va juste mal finir.
Je serais curieux de voir ce qu'ils ont prévu de ce côté-là, ce serait surprenant qu'ils n'aient rien pour accompagner la mesure
Logiquement oui, mais l’absence de commentaire sur ce sujet m’étonne.
Et l’autre souci dont on ne parle pas forcément beaucoup, c’est que le cannabis, c’est juste la face émergée de l’iceberg du trafic. Si tu vas à la Grande Borne, tu as les gamins qui font rabatteurs et les mecs qui vendent le cannabis en bas de l’échelle. Mais les autres, vendent des drogues plus dures et des fusils d’assaut et des lances-grenades. Si on leur enlève le cannabis, ils vont faire quoi pour continuer à avoir leur chiffre d’affaire ? Plus de drogues dures ? Plus d’armes ?
J’étais bd Poissonnières pour une réunion de boulot la semaine dernière dans une GI de ma boîte. On n’est pas même en mesure de gérer l’épidémie de crack. Si tu prends le métro Grands Boulevards, t’as des gens en plein trip sur le quai, t’as l’impression qu’ils sont morts. Mardi dernier, à 18h15, leur dealer venait de passer, ils avaient tous leur dose de crack à la main et la préparaient. Si on peut pas gérer ça, la légalisation du cannabis et les plans de prévention qui vont avec sur tout le territoire national, ça me fait rigoler.
Si tu vas à la Grande Borne, tu as les gamins qui font rabatteurs et les mecs qui vendent le cannabis en bas de l’échelle. Mais les autres, vendent des drogues plus dures et des fusils d’assaut et des lances-grenades. . Si on leur enlève le cannabis, ils vont faire quoi pour continuer à avoir leur chiffre d’affaire ? Plus de drogues dures ? Plus d’armes ?
Pas plus que si le magasin de nourriture fermait le décathlon vendrait plus de chaussures de sport. Pas la même clientèle, pas le même besoin. Il n'y a pas de liens entre les différentes consommations de drogues, ça a déjà été démontré plein de fois. Si tu légalises et enlève une partie de leur chiffre d'affaires, la mafia derrière va simplement réduire la voilure, car les marchés pour les autres drogues et pour les armes ne vont pas tout d'un coup exploser. C'est pas parce que je peux acheter mon alcool en libre service que je suis allé m'équiper en mitraillettes à l'époque de la prohibition.
On n’est pas même en mesure de gérer l’épidémie de crack
qui n'a strictement rien à voir, qui ne touche pas du tout les mêmes populations, n'a pas les mêmes causes de consommation, et pas les mêmes impactssociaux. On ne peut même pas comparer réellement le crack d'aujourd'hui et l'heroine des années 70-80.
C’est une question d’échelle. Si la France n’est pas en mesure de mettre les moyens nécessaires pour prévenir ce qui se passe actuellement avec le crack, notamment à Paris, comment peut-on leur faire confiance pour mettre en place une prévention digne de ce nom pour le cannabis que vous voulez tous légaliser alors que c’est une des drogues les plus consommées, notamment par des mineurs ?
Je ne suis pas pour la légalisation du cana, mais une tolérance a montré aux pays bas (cana) et au portugal (y compris drogues dures) une meilleur maitrise et prévention du sujet que de la répression.
Il y a deux problèmes a gérer :
pourquoi les gens se droguent ils?
Que faire face aux crime organisé ?
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Les drogues "douces" sont partout et quasi impossible a éliminer. Les gens ont besoin d'un exultoire. Les drogues dures sont plus facile a prévenir pour la grande majorité. Et les dépendances ne se soignent que si elles sont visibles et admises par le public pour faciliter l'admission et la volonté de s'en sortir par les concernés. Pour prendre l'exemple du crack, on est sur une drogue qui n'a pas de raison d'être en dehors des grandes détresses humaines, donc un minimum de social aide bien. C'est généralisable a l'héroïne, l'opium et pas mal de merdes dans le genre (dont le tabac si il était effectivement interdit). Pour les drogues festives et a conséquences faibles (MDMA) ou modérées (alcool, cana) la lutte ne sert a rien, c'est prévention a tous les étages qui marche. Mais il faut garder un échappatoire social (ce que montre très bien la prohibition). Seule la coke est un cas particulier de merde car a la fois festive et lourde de conséquences.
L'argent est dans l'interdiction. Tolérer les drogues douces et consommées coupe une belle branche. Pour le reste c'est plutôt renseignement et action internationale qui peut aider, vu la taille et l'organisation des cartels de production/logistique. S'attaquer a la distribution est uniquement un geste politique.
Et pour répondre a ta question, le budget répression peut être mis en prévention - au moins partiellement. Le tout est d'avoir une nouvelle volonté politique dont la fin de la przczdente a été signée par la supression des polices de proximité.