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lareleveetlapeste.fr Répression contre les opposants à l'A69, les méthodes contestées du préfet Michel Vilbois

Le préfet Michel Vilbois fait en sorte que les travaux de l'A69 avancent vite. Quitte à outrepasser la loi et mettre des vies en danger.

Répression contre les opposants à l'A69, les méthodes contestées du préfet Michel Vilbois

Aussi :

A69 : répression et « politique de la terre brûlée » à la ZAD « Crém’arbre », Mise à jour le 16.02.24 à 08:51

>Les forces de police sont encore une fois intervenues jeudi 15 février sur le camp d’opposant à la future autoroute A69, à côté de Saïx, dans le Tarn. Les militants écologistes et les députés insoumis dénoncent des départs de feux volontaires de la part des CRS, mettant en danger les occupants de la ZAD « Crém’arbre ».

Autoroute A69 : « Bras d’honneur », « dénigrement »… La commission d’enquête parlementaire démarre sur un gros malaise, Publié le 19/02/2024 à 18h22

>Le 27 février, la commission d’enquête parlementaire sur l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres commencera ses travaux. Mais la nomination à sa présidence du député tarnais Jean Terlier, ardent défenseur du projet, sème déjà le trouble

Autoroute A69 : après un week-end de tensions sur la ZAD de Saïx, les militants vont être évacués, Actualisé le 19/02/2024 20:38

> Les « écureuils » vont être délogés. Depuis samedi soir, les forces de l’ordre encerclent la dizaine de militants écologistes perchés dans les arbres à Saïx (Tarn). Ces derniers cherchent à interrompre le chantier de l’autoroute A69, qui doit relier Toulouse à Castres en 2025. D’après France 3 Occitanie et La Dépêche, l’évacuation des militants va débuter ce lundi 19 février après une plainte du concessionnaire NGE-ATOSCA en charge du chantier.

Anti-A69 : une unité spécialisée, la CNAMO, à Saïx pour déloger les militants des arbres, 19 février 2024 à 18:41

>Les forces de l'ordre se sont à nouveau rendu ce lundi 19 février à la ZAD de la Crém'Arbre à Saïx (Tarn), où sont installés des opposants à l'A69. Une unité spécialisée de la gendarmerie, la CNAMO, est arrivée sur place pour déloger les militants de leurs arbres.

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jhm | Avenir des hôpitaux : démonstration de force à Langres

Avenir des hôpitaux : démonstration de force à Langres [ Actualisé ]

L’association Egalité-santé, opposée au projet de réorganisation hospitalière acté par l’Agence régionale de santé, a réussi son pari de rassembler beaucoup de monde ce samedi 23 septembre à Langres. Entre 5500 et 6000 personnes étaient en effet mobilisées. du jamais vu.

Cette semaine, Egalité santé rappelait les enjeux de la manifestation de ce samedi 23 septembre à Langres. « C’est le nombre de manifestants qui sera déterminant », déclarait le Dr Véronique Midy, porte-parole de l’association Egalité-santé. Pari réussi pour cette association qui se bat depuis plus d’un an contre le projet de réorganisation des hôpitaux pour le centre et le sud de la Haute-Marne tel qu’il est décidé.

Tandis que l’Agence régionale de santé, soutenue par le Département, la Région et par les trois principales villes concernées prévoit la construction de deux hôpitaux neufs à Langres, Chaumont et le renforcement du centre hospitalier de Bourbonne-les-Bains, l’association Egalité santé défend l’implantation d’un plateau technique « au milieu du territoire », à Rolampont, « pour favoriser l’accès aux soins de tous. »

Du jamais vu

Egalité santé a fait une démonstration de force ce samedi à Langres puisque ce ne sont pas loin de 6000 personnes qui ont défilé dans les rues. Du jamais vu à Langres. Une rue Diderot noire de monde en effet quand le long cortège est arrivé sur la place éponyme au départ de la place Bel Air.

Un squelette est allongé sur un brancard. Au-dessus de lui une banderole. « CH Langres en 2030, un patient en attente de son transfert », peut-on lire. Les phrases et pancartes choc, l’association Egalité santé en a préparé quelques-unes. Dans le même registre, un cercueil, symbole de la mort de la chirurgie à Langres, ouvre la marche.

Néanmoins, la déambulation est joyeuse, musique et chants accompagnent le long cortège où se côtoient des gens de tous âges, des familles, des personnes âgées, des soignants bien sûr et un bon nombre d’élus du Sud-Haute-Marne ceints de leur écharpe tricolore. Ils monteront tous sur l’estrade à la fin des discours. Vus aussi en tête de cortège, les deux députés de la Haute-Marne, Christophe Bentz et Laurence Robert-Dehault. Jacqueline se trouve quelques dizaines de mètres derrière. « Oui la santé ça me préoccupe. Il n’y a pas de raison que dans nos petites villes, on soit moins bien pris en charge qu’ailleurs », craint la dame d’une soixantaine d’années. 

Flotte encore dans les rangs une sorte d’amalgame, « on ne veut pas que notre hôpital à Langres soit démantelé », lâche un manifestant.

La peur d’accès aux soins au rabais

Certains défendent le statu quo, « un hôpital à Langres comme aujourd’hui avec de la chirurgie. On ne veut pas que tout parte à Chaumont » et d’autres ont bien en tête que le combat d’Egalité santé est d’avoir un plateau technique unique et commun aux hôpitaux à Rolampont. Les témoignages traduisent sans ambiguïté une peur, celle d’avoir un accès aux soins au rabais. Brigitte est venue de Vicq. Il y a quinze ans, à l’heure du projet d’hôpital unique à Rolampont, elle défilait à Chaumont. Elle était contre. Mais vu la situation des hôpitaux, « où on n’est pas forcément bien pris en charge », elle pense que seul un regroupement pourra aujourd’hui sauver la santé dans le centre et sud Haute-Marne.

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